Je me suis longtemps passionnée à transmettre le théâtre et la littérature. J’y ai développé un goût immodéré de la retranscription du sentir et du voir.
Comme beaucoup j’ai rencontré la photographie en marchant, la plupart du temps seule, de par le monde. Une silencieuse compagne de voyage.
Passer de la pratique du théâtre à la photographie s’est alors imposé par résonance de mise en scène, des lignes de force architecturées dans l’espace de l’instant en mouvement, à travers un regard, surpris chaque jour, au contact du langage des formes et des situations passagères.
S'y approfondit une prédilection prégnante pour le genre du portrait, beauté du dévoilement, pause narrative dans l’histoire de notre tumulte quotidien, toujours plus bruyant.